Le constat

Qu’en est-il exactement de la libéralisation des jeux sur Internet ? Selon une étude qui vient d’être rendue publique, après un colloque à Paris réunissant des parlementaires et des professionnels du milieu du jeu, il en ressort que le tableau est plutôt sombre pour les maisons de jeux, quant à un avenir proche. 

Plusieurs facteurs

Salle de machines à sous vide en France

Les facteurs qui ont amené les casinos de jeux d’argent à sombrer tout doucement dans un mouvement inexorable les entraînant dans un précipice sont nombreux et ont amené bon nombre d’entre eux à réduire leurs effectifs et à prendre des mesures, pour essayer d’enrayer des problèmes majeurs causés par la crise économique, mais aussi les règles imposées par le gouvernement. Entre autres prescriptions ou lois, il y a celle de l’interdiction de fumer dans les casinos qui a été un élément dévastateur pour l’ensemble de la profession, sachant que les joueurs fumeurs ont considérablement réduit leur temps de présence dans les casinos terrestres, leur préférant les sites illégaux sur la toile. Autre élément néfaste à une bonne marche des établissements de jeux, le contrôle des identités à l’entrée des casinos, ce qui a découragé nombre de joueurs mineurs et autres interdits de jeu. Ces facteurs déclenchant sont à l’origine du taux de baisse du produit brut des jeux, autrement dit le PBJ ou chiffre d’affaires des casinos – qui se caractérise par la différence entre les mises des joueurs et les gains - qui est de l’ordre de 8,4% rien que pour l’exercice 20016 à 20017.

La libéralisation limitée est-elle bonne pour les casino ?

Pour parer à la libéralisation des jeux sur la toile, certains casinos de renom ont déjà mis tous les atouts de leur côté, afin de minimiser un coup qui pourrait leur être fatal, notamment avec l’arrivée de nouveaux opérateurs sur le web. Ils devront faire face, en premier lieu, aux incontournables grands de ce milieu, la Française des Jeux et PMU, mais aussi aux opérateurs existants et œuvrant depuis l’étranger comme l'ile de Malte ou encore Gibraltar. Il est clair que les établissements de jeux d’argent implantés un peu partout en France devront faire les frais d’une concurrence en passe d’être légalisée et de leur porter préjudice, même si à l’origine de nombreux emplois et d’une relance de l’activité économique. Les grands perdants seront non seulement les casinos des groupes Partouche, Tranchant, Joa, Barrière sans oublier les casinos indépendants, assurément, mais aussi les communes sur lesquelles ils sont implantés et qu’ils font vivre grâce à leurs généreuses redevances estimées à plusieurs millions d'euros chaque année.


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